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Cohésion sociale et Solidarité

COHÉSION SOCIALE

La cohésion sociale est l’ensemble des processus individuels et collectifs nécessaires pour construire collectivement une société qui assure le respect des droits fondamentaux de chacun·e et le bien-être de tou·tes.


Pour le PS, la cohésion sociale est centrale à Ixelles. Appuyée sur les ressorts de l’éducation permanente et des politiques sociales de proximité, elle est un outil indispensable pour permettre de créer la synthèse sociale, politique et culturelle entre la diversité des lieux, des publics et des conditions de vie présents sur Ixelles.


La politique de cohésion sociale communale est essentiellement développée par l’ASBL Cohésion sociale ixelloise. Un diagnostic des enjeux a été établi dès 2021 par la Cohésion sociale ixelloise. Il a mis en lumière les particularités des différents quartiers de la commune et les disparités encore présentes.


L’ensemble des constats a mis en exergue une véritable problématique de vivre ensemble où le dialogue interculturel ne trouve pas sa place, les habitant·es vivant les un·es à côté des autres et non les un·es avec les autres. L’instauration du dialogue est donc indispensable pour transformer les représentations négatives en découvertes enrichissantes. Dans ce contexte, le développement d’une offre de politiques favorisant le « vivre-ensemble » permettra de répondre à cette problématique.


Nous avons augmenté le budget de la Cohésion sociale et ouvert de nouvelles antennes de quartier, là où la commune était absente. Parallèlement, des habitant·es se sont organisé·es spontanément, à Boondael, à Akarova (Tilleuls en Fleurs) ou à Tulipe. Nous entendons soutenir toutes ces initiatives citoyennes.

Nous proposons de :

  • Poursuivre et soutenir les fêtes de quartier célébrant le vivre-ensemble ;

  • Pérenniser et renforcer les initiatives de cohésion sociale sur la commune dans les quartiers de l’Hôpital d’Ixelles (Aulne), des Artisans, de la Tulipe, Volta et Akarova ;

  • Créer une maison de quartier et ouvrir une salle commune pour les habitant·es dans le quartier de l’Hôpital d’Ixelles, dans la propriété communale existante où se situent les anciennes cuisines communales et en collaboration avec Sibelga, propriétaire de la centrale électrique ;

  • Renforcer la lutte contre la fracture numérique : formations/stages proposés pour les jeunes et les moins jeunes ;

  • Développer des relations intergénérationnelles par l’apprentissage des techniques informatiques aux aîné·es par les jeunes ;

  • Développer de nouveaux projets, dans les zones névralgiques, telles que Matonge ;

  • Renforcer les structures qui développent des projets de cohésion sociale, dans les quartiers où l’asbl communale désire s’intégrer, tels que le quartier de la zone de l’Université / Boondael-Volta : soutenir de nouveaux projets pour développer le vivre-ensemble.

SOLIDARITÉ

La proportion d’Ixellois·es qui perçoit un revenu de remplacement ou une aide sociale est significativement élevé. Cette proportion continue à augmenter tout comme en Région bruxelloise.


Concrètement, à Ixelles, une personne sur dix doit vivre avec des faibles revenus. La part de personnes vivant dans un ménage avec un revenu total net imposable nul est nettement plus importante à Ixelles qu’en Région bruxelloise. On y observe une surreprésentation des revenus très bas et surreprésentation des revenus élevés. Cela fait d’Ixelles, la commune avec le degré d’inégalités de revenus le plus élevé de toutes les communes bruxelloises.


Cette variation importante sur le territoire ixellois se traduit par des poches de pauvreté dans les quartiers Matonge et Flagey-Malibran et dans plusieurs secteurs du quartier université et hôpital d’Ixelles.


Cette réalité de la pauvreté est préoccupante mais elle pourrait être encore pire si la protection sociale n’existait pas dans notre pays.

Nous proposons de :

  • Renforcer et faciliter l’accessibilité des services du CPAS. Lorsqu’une personne est en détresse, elle doit pouvoir joindre rapidement la bonne personne pour demander de l’aide ;

  • Examiner chaque demande d’aide sous l’angle d’un des besoins vitaux des familles et des personnes à déterminer (droit au RIS, carte santé, médiation de dettes, alimentation, logement, soutien scolaire,…) ;

  • Prendre davantage en compte les dépenses nécessaires sur base de critères uniformes pour que chaque ménage dispose d’un revenu suffisant pour vivre dans la dignité ;

  • Lutter contre le non recours aux droits. Trop souvent, des ixellois·es ayant droit à une allocation n’y accèdent pas par défaut de connaissance de ces droits ou par crainte de franchir la porte du CPAS. Dans cette perspective, le CPAS sensibilisera davantage pour lever les freins au non-recours ;

  • Maintenir une véritable politique des contacts directs et téléphoniques pour lutter contre la fracture numérique.

Vivre dans la dignité, ce n’est pas seulement une question de moyens. Certaines dépenses essentielles, comme celles relatives au logement (loyer et charges) ou à l'alimentation, pèsent lourd dans le budget des ménages surtout lorsque les revenus sont faibles. Elles impactent proportionnellement davantage les niveaux de vie des personnes en situation de précarité.

Sur le plan immobilier, Ixelles est une des communes les plus chères de Belgique. Pour un logement social ou modéré, il faut compter une file d’attente d’environ une dizaine d’années. Cela engendre une très grande difficulté pour les Ixellois·es de se loger à un prix abordable.


Nous proposons de :

  • Créer un maximum de logements accessibles financièrement dans le cadre du master plan du CPAS ;

  • Rénover et transformer les deux maisons de la rue Jean Paquot en huit logements à louer pour les Ixellois·es ;

​​​Pour lutter contre la précarité alimentaire et réduire les déchets et le gaspillage, le PS propose de :

  • Poursuivre l’octroi de l’aide alimentaire par le CPAS ;

  • Intensifier la récupération d’invendus alimentaires dans une logique de mutualisation ;

  • Soutenir les réseaux associatifs impliqués dans la collecte, la transformation, le stockage et la distribution d’invendus alimentaires.

Lorsqu’une personne bénéficie d’un revenu d’intégration du CPAS, elle doit suivre un trajet individualisé d’intégration sociale. Dans le cadre de l’insertion socioprofessionnelle, nous proposons de :

  • Développer pro-activement des partenariats avec des entreprises qui correspondent aux profils des personnes à insérer ainsi qu’avec des entreprises qui proposent de former préalablement leurs futur·es travailleur·euses ;

  • Veiller à exonérer une partie des revenus du travail pour le calcul d’un éventuel complément de RIS. Cela permet de toucher un revenu total plus important que si la personne ne travaillait pas.

​​Le nombre d’étudiant·es qui vivent à l’aide d’un Revenu d’intégration sociale a très fortement augmenté. Cela traduit une précarité qui s’étend et s’installe très tôt. Nous proposons de :

  • Ouvrir un guichet « Jeunes » au CPAS qui soit spécifiquement dédié à ce public spécifique en augmentation ;

  • Sensibiliser davantage les jeunes à la possibilité d’être accompagné·es et soutenus par le service « jeunes et formation » du CPAS

Pour les femmes victimes de violences intra-familiales, il est indispensable qu’elles puissent disposer d’un revenu leur permettant l’émancipation.​​

Nous proposons de :

  • Octroyer un Revenu d’Intégration Sociale (RIS) aux femmes victimes de violence intrafamiliales qui doivent être relogées urgemment ou qui sont en transit ;

  • Former tous les travailleurs et toutes les travailleuses de terrain à détecter les victimes de violence intrafamiliale et à mieux appréhender ses mécanismes.

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