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Prévention et Sécurité

LA PRÉVENTION, UN SERVICE DE PROXIMITÉ


La Prévention est un service de proximité de première ligne, en soutien de tous les citoyens et toutes les citoyennes dans leur vie quotidienne, avec une attention particulière pour les publics fragilisés et vulnérables.


Le service communal ixellois compte plus de 80 ETP (équivalent temps-plein), répartis en 4 pôles : Accompagnement socio-éducatif (jeunesse et scolaire) ; Accompagnement spécialisé (médiation locale, sociale et cellule sans-abrisme) ; Tranquillité et Proximité (Gardiens de la Paix et Médiateurs de Nuit) ; Réparation et Justice (Médiation réparatrice, SEMJA, aide juridique). Ces 4 pôles sont dirigés par la Coordination incluant la technoprévention (conseil et prime de sécurisation contre les cambriolages).


Ce sont plus de 50 agent·es actif·ves dans l’espace public, à la rencontre des publics vulnérables ou potentiellement en difficultés (gardiens de la paix, médiateur·trices de nuit, éducateur·trices et animateur·trices Jeunesse, travailleur·euses sociaux·ales de la cellule sans-abrisme).


Des budgets ont été dégagés pour permettre à la cellule jeunesse de monter des projets destinés aux jeunes en leur ouvrant de nouveaux horizons dans un objectif d’émancipation.


La lutte contre l’exclusion sociale s’est organisée en coordination avec les associations spécialisées et avec le soutien financier de la commune : soutien aux projets à la jeunesse en exclusion sociale, soutien aux familles et jeunes en décrochage scolaire, femmes victimes de violence intra-familliale et sur l’espace public, sans-abrisme, santé et précarité,...


Le service Prévention est majoritairement subsidié pour l’ensemble de son fonctionnement (personnel, locaux et subsides) par les niveaux fédéral et régional, dans le cadre de différents plans élaborés en général pour plusieurs années :


Le service Prévention est majoritairement subsidié pour l’ensemble de son fonctionnement (personnel, locaux et subsides) par les niveaux fédéral et régional, dans le cadre de différents plans élaborés en général pour plusieurs années :

  • la Région de Bruxelles-Capitale via le Plan bruxellois de prévention et de proximité ;

  • le Service public fédéral (SPF) Intérieur via le Plan stratégique de sécurité et de prévention (et la convention « Contingent complémentaire pour les Gardiens de la Paix ») ;

  • le Service public (fédéral) de programmation (SPP) Intégration Sociale – Politique des grandes villes pour la Médiation réparatrice ;

  • la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) pour le Service d'encadrement des mesures judiciaires alternatives (SEMJA).

Il s’agit de montages fragiles et complexes, car soumis aux décisions des niveaux supérieurs de pouvoir, alors qu’il s’agit d’un service de proximité tout à fait essentiel à l’échelle communale.


Outre le croisement des financements, les objectifs poursuivis par la Prévention supposent une approche transversale des problématiques, nécessitant dès lors de travailler sur des axes multiples comme l’emploi et insertion sociale, parcours d’intégration, l’inclusion sociale, le logement, etc.

La commune a ouvert une Antenne LISA (pour « Local Integrated Security Antenna ») dans le quartier Tulipe. Cette infrastructure de quartier est partagée par les différents partenaires de la chaîne de sécurité notamment la police, les agent·es communaux de prévention et autres acteur·trices locaux·ales ou régionaux·ales (personnel de la propreté publique, etc.). Elle vise à offrir à la population un lieu de contact avec les services chargés de la sécurité au sens large et à assurer un soutien direct et de terrain.


Nous proposons de :

  • Valoriser et développer les compétences des agent·es en contact direct avec la population (Gardien·nes de la Paix, Médiateur·trices, Travailleur·euses sociaux·ales, Éducateur·trices...) ;

  • Conserver et augmenter les capacités d’action au travers du subventionnement des structures spécialisées en matière d’aide aux personnes en grandes difficultés sociales (jeunesse, femmes, sans-abris, personnes toxico-dépendantes, lgtbqi+,...) ;

  • Prévoir plusieurs lieux d’accroche destinés aux jeunes avec des activités et des lieux de parole qui leur sont destinés. Une attention particulière sera portée aux enfants et jeunes victimes de violence intra familiales (physique, mentale, sexuelle, etc.) Nous avons deux centres à Ixelles, similaires à l’asbl clair matin. Nous proposons d’accroître les collaborations avec ces associations et de faire un lien avec le travail de terrain avec les jeunes ;

  • Créer une Maison de la Prévention dans un bâtiment communal, et y regrouper les services de Prévention aujourd’hui abrités dans un bâtiment privé ;

  • Poursuivre le travail de prévention auprès des jeunes en multipliant les contacts en rue et en développant des projets accrocheurs, notamment via la culture, le sport, l’expression artistique, l’expression citoyenne, etc. ;

  • Évaluer le dispositif « antenne LISA » du quartier Tulipe, étudier la création d’une nouvelle antenne dans les quartiers du cimetière d’Ixelles et Gray-Serpentin ainsi que les possibilités de multiplier ces dispositifs.

PARTENARIAT LOCAL DE PRÉVENTION

Un Partenariat Local de Prévention (PLP) est un accord de collaboration entre les citoyen·nes et la police locale au sein d'un quartier déterminé. Au sein d'un partenariat local de prévention, il y a un échange permanent d'informations. Les trois piliers d’un PLP sont la participation, la communication et la prévention.


Une telle initiative s’adresse tant aux riverain·nes qu’aux commerçant·es, aux entreprises ou encore aux organisations locales. Elle vise à augmenter le sentiment de sécurité dans le quartier, renforcer la cohésion locale, prévenir la criminalité et atteindre une collaboration entre le voisinage et la police en termes d’échange d’information.


Ixelles compte un PLP, dans le quartier du Châtelain, mis en veille depuis l’absence de coordination.


Le PS d’Ixelles défend cette initiative en ce qu’elle permet le partage d’informations, des réactions policières plus rapides et adaptées au contexte local et l’implication des habitant·es et des partenaires locaux dans un cadre normatif précis.


Nous proposons de :

  • Mettre en place un Partenariat Local de Prévention dans le quartier de la rue Gray, de la rue du Serpentin et de la rue Marie-Henriette, pour lutter contre l’installation toujours plus invasive et violente du trafic de stupéfiants.

SÉCURITÉ

La commune possède le pouvoir de police administrative générale, qui tend à régler la généralité des comportements humains. Cette police est notamment exercée afin de maintenir l'ordre public matériel, défini comme la sécurité publique, la salubrité publique et la tranquillité publique.


Le Bourgmestre est directement responsable de la sécurité, la salubrité et la tranquillité publique.


Les statistiques policières de criminalité indiquent qu’à Ixelles, les infractions sont en hausse entre 2020 et 2022 (données les plus récentes disponibles). Les infractions sont les vols et extorsions, les cambriolages, la violence dans l’espace public, la dégradation de la propriété, les coups et blessures.

Par ailleurs, le Moniteur de sécurité traduit, par une enquête auprès de la population, le sentiment de sécurité. Les cambriolages et les vols, - dont les vols de vélos et de trottinettes - les problèmes de circulation, les nuisances sonores, les dépôts clandestins et détritus sont les principaux facteurs d’insécurité.


Plus spécifiquement, près de 50% des personnes interrogées jugent insuffisante la lutte contre les incivilités.


En revanche le sentiment d’insécurité est faible, voire très faible. La relation avec les services de Police n’est pas mal notée. Peu s’estiment discriminé·és (environ 10% des sondé·es) mais le sondage met en évidence le manque d’information sur les services à disposition (service prévention cambriolage, surveillance vacances, médiation, marquage de vélos, plainte en ligne,...). En matière de sécurité, la commune et le Bourgmestre ont des compétences limitées, qu’il faut connaître, afin de mesurer les responsabilités et les marges de manœuvre de la commune en la matière.


La sécurité doit également intégrer les enjeux de sécurité routière. A cet égard, les contrôles de vitesse et la lutte contre les rodéos urbains sont importants, en particulier aux abords des écoles.


Le PS d’Ixelles défend une police de proximité, accessible et à l’écoute de tou·tes, pour assurer la sécurité des habitant·es dans chacun des quartiers.


Nous proposons de :

  • Valoriser la Police de proximité en rue et garantir un service proche de tous les citoyens et citoyennes ;

  • Renforcer les politiques de lutte contre le racisme et la discrimination en général, contre la violence sexiste, homophobe et transphobe (LGTBQIA+) en particulier ;

  • Revendiquer de manière ferme et continue auprès de l’État fédéral la mise à disposition des moyens d’assurer la sécurité des Bruxellois et des Bruxelloises à l’instar des deux autres régions ;

  • Renforcer la police de proximité, pour une police locale plus proche et accessible à la population pour assurer le renforcement de la confiance avec les citoyen·nes, la valorisation des agent·es de quartier, et leur présence accrue sur le terrain ;

  • Assurer une Police plus inclusive, avec plus de femmes et de personnes issues des minorités en intensifiant les campagnes d’information pour recruter le personnel de police ;

  • Renforcer la formation du personnel de police et valoriser la filière « sécurité » ;

  • Améliorer la prise en charge et l’écoute des victimes, en veillant à la disponibilité suffisante des policier·es et à leur formation, notamment quant à la prise en charge des personnes vulnérables ;

  • Développer un plan de lutte contre les violences qui touchent les personnes LGBTQIA+ ;

  • Réaliser une campagne de communication intensive par rapport aux services proposés par la Police : aide aux victimes, lutte contre les vols de vélo, facilitation des dépôts de plainte, surveillance pendant les vacances,... ;

  • Organiser des campagnes de lutte contre le vol de vélos et de trottinettes à l’aide de vélo-appâts munis de systèmes de géolocalisation ;

  • Renforcer le recrutement de gardien·nes de la paix en créant une filière leur permettant de devenir inspecteur·trice de police ;

  • Lutter contre les rodéos urbains ;

  • Installer des contrôles de vitesse préventifs et répressifs, par priorité aux abords des écoles ;

  • Réclamer auprès du gouvernement fédéral les moyens nécessaires pour pérenniser les zones prioritaires de développement (Hotspots) de lutte contre le trafic de drogue.

LA VILLE VIT 20h/24, LES SERVICES DOIVENT L'ACCOMPAGNER

La vie dynamique ixelloise crée une occupation intensive de l’espace public en soirée et durant la nuit. La vie en ville ne s’arrête pas avec la fin des horaires de travail des fonctionnaires. Elle se poursuit bien au-delà. Le PS d’Ixelles défend que les services publics doivent dès lors pouvoir se déployer à de nouveaux horaires qui correspondent à cette vie urbaine. La propreté, la prévention, la police sont autant de services qui doivent être rendus au moment où la vie urbaine est existante.


En 2018, à l’initiative des socialistes, Ixelles créait le premier service de Médiateur·trices de nuit, une équipe spécialisée dans la prévention des comportements de nuisances et à risque qui intervient en soirée et la nuit jusque 4 heures du matin.


Ce service a démontré son caractère opportun et indispensable. La réflexion sur l’extension des services publics de police, de prévention et de propreté aux horaires de vie en ville doit être poursuivie.


Nous proposons de :

  • Désigner un·e « Echevin·e de la vie nocturne » parmi les membres du Collège des Bourgmestres et Echevin·es pour coordonner ces enjeux spécifiques ;

  • Étudier les possibilités d’étendre les services publics au moment où la vie en ville est animée ;

  • Assurer une présence sur le terrain, de jour et de nuit, afin de repérer et de venir en aide aux personnes en difficulté et d’intervenir en médiation de conflits ;

  • Renforcer la présence des gardien·nes de la paix en soirée ;

  • Poursuivre et renforcer le service des Médiateur·trices de nuit..

LUTTE CONTRE L'ASSUÉTUDE AUX DROGUES, LA CONSOMMATION ET LE TRAFFIC

Les phénomènes d’assuétudes aux drogues, de consommation dans l’espace public et de ventes sont en recrudescence dans toute la Région. Une politique concertée avec l’ensemble des zones de police, la Région de Bruxelles-Capitale et l’Etat Fédéral est indispensable.


Ces phénomènes sont particulièrement prégnants et problématiques dans le quartier Nord d’Ixelles, à Matonge, dans la station de métro Porte de Namur et s’étendent dans les rues proches de l’avenue de la Toison d’Or et de la Chaussée de Wavre.


Ils pourraient s’étendre à d’autres quartiers à proximité des universités ou des gares. Le PS d’Ixelles défend qu’une vigilance spécifique doit y être apportée pour éviter ce risque d’extension.


La Région de Bruxelles-Capitale a récemment mis sur pied un dispositif légal permettant de renforcer les mesures de sécurité et de contrôles dans des périmètres prédéfinis, les « hotspots ». Ces zones prioritaires font l’objet d’une attention et d’une visibilité policières particulières.


Par ailleurs, les Partenariats Locaux de Prévention (PLP) peuvent répondre à des problématiques précises dans certains quartiers, dont celui de la rue Gray, de la rue du Serpentin et de la rue Marie-Henriette. Ce point est développé dans le chapitre antérieur.


Nous proposons de :

  • Traiter les problématiques liées aux assuétudes par une approche de santé publique, de prévention, d’éducation et de réduction des risques, notamment auprès des plus jeunes, en collaboration avec la Région de Bruxelles-Capitale ;

  • Évaluer le dispositif « Hotspot » de Matonge et, le cas échéant, adapter le périmètre aux rues avoisinantes.

LUTTE CONTRE L'ASSUÉTUDE AUX DROGUES, LA CONSOMMATION ET LE TRAFFIC

Les phénomènes d’assuétudes aux drogues, de consommation dans l’espace public et de ventes sont en recrudescence dans toute la Région. Une politique concertée avec l’ensemble des zones de police, la Région de Bruxelles-Capitale et l’Etat Fédéral est indispensable.


Ces phénomènes sont particulièrement prégnants et problématiques dans le quartier Nord d’Ixelles, à Matonge, dans la station de métro Porte de Namur et s’étendent dans les rues proches de l’avenue de la Toison d’Or et de la Chaussée de Wavre.


Ils pourraient s’étendre à d’autres quartiers à proximité des universités ou des gares. Le PS d’Ixelles défend qu’une vigilance spécifique doit y être apportée pour éviter ce risque d’extension.


La Région de Bruxelles-Capitale a récemment mis sur pied un dispositif légal permettant de renforcer les mesures de sécurité et de contrôles dans des périmètres prédéfinis, les « hotspots ». Ces zones prioritaires font l’objet d’une attention et d’une visibilité policières particulières.


Par ailleurs, les Partenariats Locaux de Prévention (PLP) peuvent répondre à des problématiques précises dans certains quartiers, dont celui de la rue Gray, de la rue du Serpentin et de la rue Marie-Henriette. Ce point est développé dans le chapitre antérieur.


Nous proposons de :

  • Traiter les problématiques liées aux assuétudes par une approche de santé publique, de prévention, d’éducation et de réduction des risques, notamment auprès des plus jeunes, en collaboration avec la Région de Bruxelles-Capitale ;

  • Évaluer le dispositif « Hotspot » de Matonge et, le cas échéant, adapter le périmètre aux rues avoisinantes.

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